Aujourd’hui, j’ai prévu de te parler de l’apprentissage par l’échec où comment se trouver une issue, un tremplin positif dans une situation d’échec pour ne pas rester sur « l’Eta -gère »
Si, si tu as bien lu « l’apprentissage de l’échec » Késako ??!
Nous ne sommes pas égaux dans la résilience ! La résilience, tiens un sujet à développer prochainement… promis !
Notre capacité à nous relever, face aux situations, est en grande partie liée à ce que nous avons vécu, appris dans l’observation dans notre enfance, dans notre héritage d’éducation : nos chers parents, nos modèles, nos héros que nous avons vus, ressentis, entendus affronter leurs propres difficultés avec plus ou moins de combativité, mais aussi, très ou trop tôt pour certain.es, les obstacles que nous avons eus nous-mêmes à surmonter.
Mes expériences, me font dire, ah quelle ironie, qu’il vaut mieux avoir rencontré l’échec très tôt que trop tard ! Chères armes, notre barricade pour affronter l’existentiel !
Jeune, les aléas de la vie, l’expérience de situations oppressantes, déchirantes, nous demande d’aller chercher quelque part au fond de nous, du courage, des forces et des ressources. Eh ben, non, je n’en avais pas à ce moment-là, on ne nous l’enseigne pas et cela n’est pas une priorité dans l’éducation !
Alors oui, par mon parcours de vie, plus nous sommes confrontés jeune à des expériences, situations qui nous heurte, qui nous demande d’y faire face, adulte, lorsque que nous nous trouvons face à des situations vécues tardivement liées aux difficultés que la vie, nous nous en trouvant démunis voire terrassés (arghhhh !)
L’échec, on nous l’enseigne ainsi, c’est une erreur doublée d’un sentiment de défaite. Dès lors que cela s’inscrit dans nos gènes, cela devient notre leitmotiv de vie. Nous accordons et avons tendance à culpabiliser et ce dans l’excès lorsque nous échouons… sans compter tous les maux qui viennent subtilement s’y accoler au fil du temps ! Car si certaines erreurs peuvent être rectifiées sans nous affecter plus que ça, d’autres plus insidieuses, nous terrassent car nous y avons joué une part de nous-mêmes. Freud le nommait « l’idéal du moi ». A cela viennent se greffer les messages contraignantes tels que « soit parfait.e », « soit fort.e », « fait des efforts », « fais plaisir ». Pitié !!!
Ce sont nos valeurs qui sont remises en question. Notre intégrité, notre savoir-être. Ce qui nous accable, c’est le fait de confondre « notre personne » avec « notre manque » (amour, estime, confiance en soi ;…) plutôt que de l’observer comme un fait à analyser, comme l’occasion d’un apprentissage pourtant si précieuses pour révéler nos talents.
Découvrir qu’il existe un apprentissage à l’échec, je l’avoue : ça m’a beaucoup émue, bouleversée, interpellée, retournée les méninges. Si tu me connais un peu, tu sais que je me montre rarement émotive. Mais face à cette découverte désarmante, j’ai décidé de jouer le jeu, accepter l’échec comme tremplin, comme booster, moi qui veux toujours être parfaite. Trouver dans l’échec, une porte vers la réussite.
Mes appréhensions de l’échec se sont alors évanouies…. Une fée bleue avec une baguette magique n’est pas passée par là…. un vrai travail sur soi, oui !
Pour que tu comprennes, avoir analyser avec de la hauteur « à toute chose malheur est bon » résonne désormais en moi différemment. Je retiens de cette phrase un mot tout simple « BON »…… Voir le BON côté des choses, etc………….Ça vous parle !
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